Fils unique de parents passionnés par les grands espaces d'altitude autant que par les romans, il m'a fallut très jeune me conter mes propres aventures, transformer la réalité afin de donner du cachet à une escapade autant solitaire que rythmée.
La photo est un de ces moyens qui permet d'interpréter la réalité, d 'en délivrer une vision sans en transformer l'original. Très vite passionné par le rendu papier des tirages, puis le cadrage, j'ai commencé avec un argentique bas de gamme.
Ce n'est que plus tard, alors que capturer la lumière, jauger l'exposition étaient mes principales préoccupations, que le venin du cinéma s'est libéré et m'a rendu insatiable. J'étais déjà passionné par les contes, par la magie du grand écran, mais pas encore par la caméra, cette synthèse d'une magie cette fois scientifique, par l'objet du crime en lui-même. Et c'est justement la photo qui m'a permis de faire le lien, celui de capturer la vie
en 24i/s.
Depuis la naissance de cette passion, je me paye le luxe de pratiquer mon art en indépendant, limitant ainsi au maximum les contraintes, et en travaillant en parallèle dans l'événementiel ou dans le milieu de la cuisine suivant les
opportunités.
J'admire le travail d'Aladin Commend, c'est un art libéré de beaucoup des contraintes modernes, de l’esthétisme au format, capable d'inspirer autrui au quotidien. Aladin copie des peintures célèbres mais surtout s'en inspire. Il crée son propre style de composition, remettant ainsi au goût du jour des peintures et techniques anciennes. Il grave aussi du bois, ainsi que du cuivre/de l'aluminium qui sera imprimé par la suite sur du papier manuellement.
Jonathan Rüetschi s’est toujours intéressé au dessin et à l’art en général. En 1991, il fait ses armes avec le graffiti, ce qui le poussa à faire les cours préparatoires du CEPV (Vevey).
Son diplôme en poche, il se lance dans l’étude de la Renaissance, peint assidûment pendant plusieurs années, jusqu’à développer un style personnel et plus poussé dans son art. Après avoir fait des peintures sur bois et sur toiles, il ressent le besoin de découvrir d’autre technique afin d'exprimer son art. Un ami artiste l’initie à la gravure au début de l’année 2012. C’est une révélation pour lui. Depuis, il travaille autant sur des interprétations de maîtres de la Renaissance que sur des œuvres personnelles. En parallèle, il travaille sur un bande dessinée de science fiction à laquelle il intégrera des planches faite en gravure, mais aussi sur des pochettes de disques vinyle ainsi que sur l’affiche du film Swiss Banks, en collaboration avec le label de hip hop américain SIX2SIX-Records